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Pétition : tropctrop "pour un numerus clausus en prison

(JPG) Trop c’est trop
Article publié le samedi 22 avril 2006.


CAMPAGNE POUR LE RESPECT DU NUMERUS CLAUSUS EN PRISON www.tropctrop.fr Le numerus clausus numerus clausus n.m. (mots latins qui signifient nombre arrêté). Catégorie de personnes admises en nombre limité à une fonction, à un grade, conformément à une loi, à une décision d’autorité. Source : Le Petit Larousse

Nous trouvons traces, depuis plus de vingt ans maintenant, de la notion de numerus clausus appliquée à la prison. De très nombreuses associations spécialisées sur la prison ont repris à leur compte l’expression, chacune n’interprétant pas toujours cette notion de façon identique.

L’expression est inconnue du grand public, du moins liée à la population carcérale. Mais la presse, les publications associatives, les Rapports du Sénat et de l’Assemblée nationale sur les prisons en 2000 usent régulièrement de l’expression. Il nous est apparu finalement profitable de ne pas tenter d’imposer de nouvelle appellation.

Cela exige en revanche d’exposer la définition que nous choisissons de retenir.

Une définition claire et nette : "Une place, une personne"

Partant que le code de procédure pénale indique qu’il ne peut être dérogé à l’encellulement individuel que de façon temporaire (voir Lois et textes ) et que la circulaire ministérielle en vigueur définit le nombre de m² au sol correspondant à une place (moins de 11 m² : une place ; de 11 à 14 m² : deux places ; de 14 à 19 m² : trois places ; etc...), la notion de numerus clausus que nous défendons est celle d’un strict respect de la loi en vigueur : là où il y a une place, est installée une personne. Dit autrement : là où il n’y a qu’une place, nous ne pouvons installer qu’une personne.

Nous ne retenons pas la définition du numerus clausus qui voudrait que chaque détenu dispose d’une cellule. De nombreuses personnes détenues expriment le souhait de partager leur cellule avec un compagnon. Ce vœux est parfaitement légitime dès lors qu’il est librement consenti.

L’administration doit alors veiller à disposer de cellules dont la surface au sol correspond à deux, voire trois places. Si l’on peut concevoir que des établissements vétustes n’offrent pas cette possibilité, il n’en est plus de même dès lors que sont mis en chantiers de nouveaux établissements. Il n’apparaît pas du tout certain que cette disposition soit prise en compte actuellement.


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