L’ancien leader paysan José Bové a été placé en garde à vue, jeudi matin 14 décembre, à Millau, dans l’Aveyron, dans le cadre de l’enquête sur la destruction d’une parcelle de maïs transgénique le 30 juillet en Haute-Garonne, a-t-on appris auprès du collectif des Faucheurs volontaires d’OGM et de la gendarmerie.
"José Bové était convoqué ce matin. Il n’y a pas de raison qu’il soit mis en garde à vue depuis dix heures alors qu’on devait être trois cents en garde à vue pour la même chose. On a tous fait le même geste", a dénoncé un membre de ce collectif, Christine Thelen. Elle a également été entendue le 29 août avec sept autres faucheurs dans le cadre de cette affaire.
Le 30 juillet, plus de 200 militants anti-OGM du collectif des Faucheurs volontaires, emmenés par José Bové, s’étaient attaqués à un champ de production commerciale de maïs génétiquement modifié à Saint-Hilaire, près de Muret. Ce maïs était destiné à l’exportation vers l’Espagne.