Un automne autonome (2005)
Grosse motivation pour la tournée Autonomization 2005 qui proposait de faire connaître des idées simples mais qui changent la vie : Sortir d’un système marchand, promouvoir la récupération, appliquer des idées écologiques, trouver et mettre en œuvre de manière concrète des alternatives.

Notre réalisation
Avec quelques ariégeois autoconstructeurs labellisés « producteurs de solidarité locale », des toulousains aux normes PB (punkrocker biologique), on s’est donc donné 2 jours ½ pour construire une pièce de vie de 15 m² annexe à un bateau chambre (voir photos ci dessous).

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Voici la liste des matériaux et leur prix indicatifs :

Pour les murs et la toiture
1 botte de paille carré 30 € (y avait qu’une botte ???)
100 palettes : récup
Portes fenêtres et fenêtre : récup
Des clous : 60 €
Des croûtes de pins, résidus de scierie après découpe, pour la structure : récup
Quelques planches de volige : récup
4 tiges filetées (1 mètre chacune) et des boulons : récup

Pour l’enduit intérieur et extérieur
Un peu de sable : récup
De la terre : récup
Du grillage : récup

Pour l’étanchéité du toit :
De la moquette : récup
Une bâche agricole : récup
Du Spirtec toile tissée pare pluie, pare vapeur utilisée sur les toitures traditionnelles et en construction bois : récup

Avec quelques outils, de la bonne humeur et de la bonne volonté (15 personnes en moyenne sur les deux jours) y’a plus qu’a s’y mettre.

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Déroulement

1er jour10h : Téo le penseur de la maison en palette et maître d’œuvre commence à mélanger le futur enduit terre sable que l’on appliquera sur les murs. La plateforme sur laquelle reposera la pièce est renforcée avec des poteaux bois vissés entre eux par les tiges filetées. Le premier mur est construit à même le sol et est facilement remis d’aplomb.

Patou et Téo ajustent le second mur composé de palettes qui ont été préalablement bourrées de paille et enduites de barbotine (mélange terre eau). Les palettes sont ajustées, clouées entre elles et solidifiées par des croûtes de bois. Des croûtes épaisses sont clouées entre les deux murs et permettent de rigidifier l’ensemble. Elles feront aussi office de chevrons qui soutiendront le toit. Dès qu’un mur est dressé on y agrafe du grillage qui servira à tenir l’enduit terre qui peut être immédiatement appliqué à l’intérieur et à l’extérieur. Le bateau abrite deux chambres, l’annexe que nous construisons ajoute une pièce à vivre...

2ème jour) On attaque le toit. Sur le même principe que les murs, il est aussi constitué de palettes clouées sur les « croûtes » chevrons. Le toit se couvre peu à peu pendant qu’une équipe s’occupe des enduits terre dedans et dehors. Il est appliqué à la main en 2 couches, une grossière en épaisseur qui recouvre le grillage et une plus fine pour... la finition bien sûr. Le travail avance vite... Sur le toit on installe de la moquette pour éviter que les têtes de clous ne trouent la bâche agricole (attention aux fuites). La bâche est installée précautionneusement. Elle bordera la toiture et sera fixée avec les planches de rives. Par la suite, on y installera sur 20 cm de sol enherbé, une couche à l’envers (herbe en bas) sur laquelle vient se poser une couche à l’endroit pour faire un toit végétal.

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